Nul besoin de réfléchir pendant des plombes, ni de pousser l’analyse scientifique sur une armée de cobayes. Quand on parle de la communication entre les êtres humains, on s’aperçoit vite qu’elle est plutôt… bestiale.
Forme et fond de la relation sont plus que jamais les deux chantiers à lancer.
Sur la forme : En ces temps bouleversés où défiance et espoir se font face en permanence, difficile de prendre de la hauteur. On parle à tort et à travers, on déclame, on pérore, alimentant le vacarme social et médiatique. Facebook est devenu un beau défouloir, non ?..
Il serait pourtant si apaisant de baisser le volume, d’écouter ce que l’autre a à dire.
Et sur le fond ? La reprise apporte déjà son lot de témoignages sur l’ambiance qui se délite au sein des équipes dans certaines entreprises. La confiance a du plomb dans l’aile, l’envie aussi. La motivation, n’en parlons pas. La faute au virus et le confinement qu’il a provoqué ? Ou à la réorganisation sociale (aussi bien familiale que professionnelle) ?
Il faut bien admettre que des comportements ont été exacerbés, des propos également, laissant la tempérance au placard.
Tout est communication.
Je ne parle pas de publicité, de promotion, de prospection… je parle de relation, d’échanges, de partage. Je parle aux équipes.
L’exercice proposé n’est pas simple. Par la parole, par la gestuelle, par l’écoute, par l’acceptation des opinions contradictoires, nous pouvons ressortir grandis de cette période.
Une parole réfléchie et posée. Des gestes apaisés et appropriés. Une écoute active et dynamique qui galvanise votre interlocuteur parce que vous lui montrez de l’intérêt. Pour un débat d’idées constructif – ou pas mais on aura essayé ! – ou plus simplement pour une ambiance propice à un travail efficace.
Nous ne sommes pas lunés de la même façon tous les jours. Mais comme le « problème, c’est l’autre », on a tendance à oublier que l’autre, c’est nous aussi.
Alors commençons par aborder la manière de se retrouver, d’échanger, de communiquer. De nous dire – ou pas – ce que nous ressentons. Créons l’ambiance.
Instaurons le dialogue sain au cœur de l’univers « équipe ». Travaillons sur nous-même avant de rejeter la faute sur l’autre. Connaissons-nous un peu mieux.
N’obligeons personne à nous aimer. Mais portons davantage notre regard et nos oreilles sur l’autre.
Une bonne partie du travail sera alors déjà faite, parce que l’équipe sera soudée, reliée, impliquée. Alors l’information cheminera plus facilement, alimentée par l’intérêt commun. Malgré les divergences de points de vue.
Et si un œil extérieur vous accompagnait dans cette belle épopée humaine ? Savez-vous que les formateurs sont là pour ça ? Je dis ça…